
Dans son communiqué n°0019 du 10 octobre 2023, les autorités de la transition et de la restauration des institutions (CTRI) par le biais de son porte-parole, le colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI avait informé l’opinion nationale et internationale de la décision de la levée du drapeau ainsi que du chant de l’hymne national la « Concorde » dans l’ensemble des établissements primaires et secondaires du pays.
Mais cette décision jugée louable et salutaire pour bon nombre de citoyens semblerait faire acception de certaines établissements où ces mesures ne sont appliquées que partiellement…
Le lycée Blaise Pascal par exemple en fait une parfaite illustration au regard des constatations observées. Le chant de l’hymne national la »concorde » serait diffusé dans les salles de classes via le réseau social YouTube. Et Pour la circonstance, tous les élèves restent debout mais seul les élèves de nationalité gabonaise chantent la « Concorde. »
Pire encore, certaines indiscrétions arguent que seulement quelques élèves gabonais issus des différentes salles de classe sont autorisé à assister à la levée et à la descente des couleurs avant le chant de l’hymne national
Une situation qui laisse pantois plus d’un gabonais. Du coup, l’on se pose la question de savoir de savoir si cette manière de faire est conforme aux valeurs cultivées dans notre pays ?
Aujourd’hui, ils sont nombreux ces parents d’élèves qui voudraient en savoir un peu plus sur de tels agissements dans un pays souverain comme le Gabon.
Au demeurant, loin de toute prétention xénophobe, est-il normal que puisse tolérer de tels comportements que d’aucuns qualifient d’impérialisme des temps moderne sans que personne ne s’en offusque ? De tels agissements au regard de certains parents d’élèves est perçus comme un véritable mépris vis à vis de la nation et méritent l’attention des autorités de la transition. Ces derniers doivent tout mettre en oeuvre pour que cela ne se pérennise pas dans cet établissement en y effectuant des contrôles réguliers afin de recadrer les choses et d’en dissuader les velléitaires.
