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LE FOOTBALL GABONAIS AUX ANTIPODES DES VALEURS PROPICES À SON ÉVOLUTION

Le football gabonais aux antipodes des valeurs propices à son évolution, c’est du moins le constat fait par Dieudonné NDOUMBOU LIKOUNI, l’un des candidat malheureux à la tête de la FEGAFOOT, au cour du point de presse, au lendemain de la victoire de Pierre Alain MOUNGUENGUI le 16 Avril dernier à Lambaréné.

Pour NDOUMBOU LIKOUNI, «les intrigues et appétits égocentriques dont font montre certains dirigeants sportifs ainsi que leurs immobilismes et leurs dilettantismes constituent une entrave sérieuse à l’essor du football gabonais. Bref, un panier à crabes juridico sportif qui n’as rien à envier aux intrigues et manipulations politiques». Tableau sombre qui selon Dieudonné NDOUMBOU aura pour corollaire inéluctable l’annulation pure et simple de l’élection du 16 Avril 2022.

En effet a poursuivi l’orateur, «les statuts, le code électoral et le collège électoral ont fait l’objet de violations et de manipulations».
A cet égard, il a édifié l’opinion sur sa volonté de saisir la FIFA par le truchement d’une lettre ouverte mettant en relief les points d’ombres. NDOUMBOU LIKOUNI a souhaité voir le début d’une ère nouvelle pour le football gabonais en cas d’annulation de l’élection à la clé, un football qui doit repartir sur des bases saines dans un environnement idoine. Loin de toute obsession à la tête de la FEGAFOOT, il compte ne ménager aucun effort pour contribuer à son essor de près ou de loin.

PRISE EN OTAGE DU FOOTBALL.

«Le football gabonais est pris en otage», s’est offusqué NDOUMBOU LIKOUNI. Il n’est donc pas allé avec le dos de la cuillère pour le dénoncer. Il s’insurge contre ceux qu’il qualifie de : «nécessiteux qui ont trouvé en se sport une mine d’or… Des compatriotes véreux aux dessins inavoués. qui se servent avec effronterie et sans vergogne de l’argent du football sans le servir réellement… Le mal est profond». Ainsi, il met à l’index cette mentalité des compatriotes depuis que la FIFA met à la disposition des associations de grosses subventions. regrettant que les gabonais soient parmi les plus mauvais élèves de la FIFA.

En conclusion pour NDOUMBOU LIKOUNI, «L’intérêt du football gabonais est relégué à l’arrière plan au détriment des intérêts personnels entre parents, amis et connaissances».

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